INTERVIEW DE LAURENCE, MASSAGE BIEN-ÊTRE
Laurence Antonucci ouvre cette nouvelle année, en acceptant d’être interviewé par le blog de l’assurance bien-être. C’est donc avec un très grand plaisir, que nous vous proposons de découvrir cette thérapeute spécialisée dans le massage bien-être, en thérapie psycho-corporelle et l’hypnose Ericksonienne à Terville dans la région Grand Est sous le nom de Bulle d’Equilibre. En lisant cette interview, vous allez découvrir une belle personne.
Nous nous connaissons car vous êtes cliente de notre offre d’assurance RC Pro Bien-Être. Cependant, les lecteurs de notre blog ne vous connaissent pas forcément, comment pouvez-vous vous présenter à eux en quelques mots ?
Laurence Antonucci : Je me définirais comme… passionnée par beaucoup d’univers !
Je suis très curieuse, je lis beaucoup, j’aime les activités manuelles, passer du temps dans mon jardin… Mon rêve d’enfant est d’écrire, un jour !
J’ai tendance à m’intéresser à des choses très variées et différentes. Je suis intéressée depuis toute jeune par le vaste sujet des médecines alternatives, de la nature, de la spiritualité, et de tout ce qui peut toucher de près ou de loin, à l’humain.
J’aime rencontrer de nouvelles personnes, et ce que j’aime vraiment, c’est écouter leurs histoires de vies.
Avant d’être tout cela, je suis passée par des étapes plus difficiles. Enfant, adolescente, j’étais très sensible, timide, peu confiante en moi, je me connaissais assez mal, et j’en ai beaucoup souffert.
Jeune adulte, j’ai connu un environnement professionnel stressant et difficile, et je me mettais bien souvent dans des situations personnelles compliquées.
Un jour, j’ai décidé d’aller mieux, je ne pouvais pas continuer comme ça. Je devais avoir 23 ans. J’ai commencé par chercher pour moi des méthodes, des outils, qui me permettraient d’aller mieux. J’ai découvert la psychanalyse freudienne dans un premier temps, ce qui ne m’a pas tellement convenu… Mais cela m’a aidé, ça a été le point de départ. Plus tard, j’ai découvert l’hypnothérapie, la somatothérapie, et je me suis ouverte à d’autres méthodes, différentes, telles que le reiki par exemple, que je pratique dans un objectif plutôt personnel.
Après plusieurs années d’expérimentation et un gros travail sur moi, l’idée folle de changer de métier a commencé à mûrir. Il s’est passé des années entre le début de mon travail personnel, mes formations, et mon changement de vie !
Je crois avoir dépassé les quelques mots …
Le Massage Bien-être est votre support de soins principal, avez-vous d’autres cordes à votre arc ?
Laurence Antonucci : Je dirais de façon plus générale que mon outil principal de travail est le toucher. Certaines personnes viennent à moi dans un objectif de travail sur soi, parce qu’elles traversent certaines difficultés dans leur vie, ou simplement pour apprendre à mieux se connaître et reconnaître les messages que leur corps leur fait passer, au travers notamment, de certaines somatisations. On parle ici plutôt de thérapie psycho-corporelle.
D’autres personnes viennent pour se détendre, se relaxer, pour apprendre à mieux gérer leur stress, leurs émotions, se réconcilier avec leur corps, plutôt donc pour recevoir une séance de Massage
Bien-être. L’outil que j’utilise est le même, il s’agit d’une méthode mise au point par Claude Camilli, psychanalyste jungien, dans les années 1960. C’est simplement la demande du client / patient qui
diffère. J’écoute la demande, et adapte la séance en fonction. C’est une approche centrée sur la personne.
Je pratique aussi l’hypnothérapie avec l’hypnose Ericksonienne, également dans un objectif de travail sur soi. L’hypnose peut-être un bon complément au toucher, dans les deux cas, l’on travaille sur la notion d’inconscient. C’est juste qu’en hypnose, on utilise le verbal, la visualisation. L’hypnose est aussi un bon point de départ avec des personnes qui pourraient être réticentes au toucher, pour diverses raisons.
Ces outils s’adressent à tous les publics : enfants, adultes et adolescents. Je travaille aussi dans des structures spécialisées avec d’autres publics (personnes âgées, en situation de handicap…) et en entreprise. J’interviens également en tant que formatrice au métier de Praticien(ne) en Massage bien-être et Accompagnant(e) Bien-être, chez TAcT Bien-être formations Grand Est.
A quel moment avez-vous envisagé de devenir thérapeute à plein temps; ?
Laurence Antonucci : L’idée a mis un certain temps à se concrétiser. J’ai d’abord entamé mon cursus de formation, en parallèle de mon activité professionnelle, avec l’hypnose et le massage bien-être, sans vraiment savoir si j’en ferais un jour quelque chose. Je n’imaginais pas pouvoir changer à tel point d’orientation professionnelle (je travaillais dans la finance). J’avais « la tête dans le guidon », constamment, et tout me paraissait vraiment compliqué et insurmontable. Ces formations m’ont vraiment permis d’aller plus loin dans mon travail de développement personnel. Je suis devenue praticienne en Massage Bien-être, puis j’ai démarré une formation de somatothérapeute et d’hypnothérapeute. Je commençais doucement à me rendre compte que si je voulais me donner une chance de réussir dans ce domaine, j’allais devoir quitter ma profession, qui me prenait tout mon temps et mon énergie. Je devais mettre toutes les chances de mon côté pour aller au bout de ce projet qui me paraissait fou. J’attendais le bon moment, mais je ne sautais pas le pas.
« Fais un pas vers l’univers, et il fera un pas vers toi »
Un jour, une personne proche (elle se reconnaitra) m’as dit « Fais un pas vers l’univers, et il fera un pas vers toi ». Une semaine plus tard, un vendredi, après une journée compliquée au travail et la goutte qui a fait déborder le vase,, je décidais de quitter mon emploi. J’avais toutes mes certifications en poche, je me sentais prête. J’avais entre-temps mûri le projet de devenir formatrice, je devais donc continuer à me former. Cela me paraissait toujours complètement fou, mais j’allais sauter le pas. Le lundi, je démissionnais. Comme quoi, parfois, certaines décisions ne tiennent pas à grand-chose…
Les soins issus des métiers du bien-être, tirent leur genèse très souvent de pratiques ancestrales. Quelle est votre relation avec les pratiques des « anciens » ?
Laurence Antonucci : Je suis très respectueuse de ces pratiques ancestrales, c’est un sujet qui m’intéresse beaucoup. Bien avant notre société, les hommes vivaient simplement, en communion avec la nature, ces pratiques faisaient partie intégrante de leur vie. Lorsque l’on a commencé à évoluer, nous nous sommes coupés de ces pratiques, de la nature, de cette autre forme de communication beaucoup plus subtile, des traditions. Surchargés d’informations, noyés par les moyens de communication, beaucoup d’entre nous peinent à revenir à l’essentiel, à être à l’écoute de Soi, de son corps, à vivre en fonction de la nature et non chercher à la contrôler. Mais je crois, que l’on y revient, doucement. Il suffit de regarder l’émergence
des pratiques et des nouvelles formes de thérapies qui émergent autour de nous, issues bien souvent de nos ancêtres. N’oublions pas que ce sont nos racines…
J’essaie moi-même de changer mes habitudes, justement depuis que j’ai décidé de changer de vie. Revenir à une vie plus simple, plus saine, être à l’écoute de moi-même, de mon corps, de mes ressentis. Cela me permet de mieux accompagner mes clients / patients.
Pouvez-vous nous décrire le protocole d’une séance de thérapie / hypnose type, tout en sachant que c’est bien entendu le patient qui fait qu’une séance est unique ?
Laurence Antonucci : Bien entendu, c’est le patient qui est unique. Chaque séance, avec le même patient, sera différente. En termes de cadre professionnel, la séance dure en général une heure. Il y a toujours un temps verbal dans la séance, pour faire le point, et que le patient puisse s’exprimer, même lors d’une séance de massage bien-être. Il n’y a pas de règle concernant le temps de massage, ou la durée du protocole d’hypnose. C’est vraiment très différent à chaque fois ! Parfois même, dans une séance de thérapie psycho-corporelle, il n’y a pas de toucher/massage, juste du verbal !
Comment voyez-vous l’évolution des métiers du bien-être ? Allons-nous vers des pratiques de plus en plus organisées, de plus en plus encadrées par des organismes officiels ou par le législateur ?
Laurence Antonucci : Les métiers du bien-être évoluent très vite, depuis quelques années. Malheureusement, peu d’organismes de formation sont reconnus par l’état, et peu de pratiques sont prises en charge par la sécurité sociale et les mutuelles complémentaires.
Pour moi, ce n’est pas parce que l’on n’est pas diplômé d’état que l’on n’est pas compétent. Au contraire. Certaines méthodes, même si elles ne remplacent pas la médecine dite allopathique, méritent vraiment d’être connues et reconnues pour les bienfaits qu’elles peuvent apporter aux patients, tant au niveau physique, que psychique. Elles méritent aussi, dans certains cas, d’être prises
en charge.
Un meilleur encadrement permettrait peut-être de faire un peu de « tri » dans certaines pratiques, en valorisant certains praticiens et méthodes qui en valent la peine, et en évinçant certaines
personnes peu scrupuleuses, prêtes à abuser de certaines personnalités plus fragiles. Car, comme partout, il y a des abus et des pratiques peu consciencieuses des codes de déontologie et du bien-
être des patients. Et enfin, avoir une meilleure hygiène de vie, c’est avoir moins « recours » à certains médicaments. Je ne sais pas si les grands laboratoires pharmaceutiques seraient heureux de faire moins de chiffre…
Pour conclure, si vous deviez vous définir par 3 mots clés, quels seraient-ils ?
Bulle, équilibre et changement
Un grand merci à Laurence pour cet échange, et nous espérons que vous avez eu, vous lecteur, à découvrir une consœur ou votre future thérapeute de valeur.
Pour contacter Laurence, nous vous invitons à cliquer sur le lien suivant : Bulle d’Equilibre